terça-feira, 20 de novembro de 2018

Les quatre pigeons aux lunettes et le serpente qui louche

On habite une vieille maison qui a plein de problèmes structuraux et qu’est envahi par de bestioles. Je sais, vous allez me dire que les pigeons sont de bestioles sales… Ce n’est pas vrai ! Nous sommes très propres ! Et cultivées, par-dessus le marché. Nous quatre, nous ne sommes pas arrivées ensemble, mais c’est ensemble que nous traversons le drame d’avoir notre intimité envahie par le propriétaire : un serpent qui louche ! Même si la maison à l’air d’être un squat et qu’elle soit si sure que la maison en carton des trois petits cochons, nous payons bel et bien un loyer et nous ne les payons pas en miettes. Il y a une semaine, le serpent qui louche est venu essayer de résoudre une infestation de souris et nous a pris par surprise avec la nouvelle : il était décidé à vendre la baraque avec nous quatre à l’intérieur ; sa décision étant motivée par un soi-disant changement de Vie. Le serpent décide de changer sa peau et par caprice impose un changement de quotidien aux autres… Il nous prend vraiment pour de pigeons ! Ce qu’il ne comptait pas c’est que nos lunettes nous permettent de voir à des kilomètres, tandis que lui – le pauvre – il louche !

Je suis en colère ! Je ne supporte pas le fait qu’un serpent qui louche se prenne pour un renard ! Non mon vieux, tout le monde voie votre venin couler quand vous ouvrez la bouche, ainsi que les chiffres qui brillent sur vos yeux non coordonnés. Nous sommes des pigeons et vous nous avez traitées ainsi quand vous avez décidé que les contrats signés ne servent que vos intérêt$. L’idée d’avoir tous les animaux de la faune qui se promènent dans mon intimité tout comme vous voire de manière régulière me donne la nausée ! Si je n’ai pas pu vous dire que vous êtes un connard – car mon argent est en otage et que moi, je ne louche pas – j’espère que c’était clair – transparent ! – dans mon frouement. Je n’ai même pas besoin de vous souhaiter de tout cœur que vous vous fassiez bouffer par votre appétit démesuré, car tout ce qui est bâti dans un terrain qui s’affaisse est voué à l’échec, plus tôt ou plus tard.

terça-feira, 13 de novembro de 2018

Orochimaru das artes

Meus braços fazem eu me sentir um Orochimaru das artes : com vontade de criar  mais incapaz sem assistência e meus muitos remedios...

sexta-feira, 9 de novembro de 2018

Un corps en colère : son autodécouverte


Je sais que vous avez eu de penses impures, mais nous sommes tous réunis en ce jour pour traiter de l’affaire d’abus de pouvoir et des pratiques analogues à l’esclavage.

Qui suis-je ? Juste un médiateur.

L’accusé ? Son cerveau.

Les victimes ? Les couples d’articulations d’un corps.

La parole aux poignets :
- Chéri ! Calme-toi ! Laisse-moi parler en premier ! Bonjour, je suis le poignet droit, responsable par les travaux qui demandent plus de précision et mon compagnon est le poignet gauche, normalement responsable pour les situations qui demandent plus d’effort physique. Je voulais vous dire que nous ne pouvons plus supporter cette situation ! Le cerveau se croit tout permis ! En ce moment même ils nous obligent à rédiger ce texte, or tout ce dont nous avons besoin est du repos après la journée de travail répétitif d’hier ! Mêmes nos enfants les doigts, beaucoup plus jeunes, en souffrent. Nous ne supportons plus leurs cris non plus ! Honnêtement…

Les épaules interrompent :
- Non, mais vous vous croyez trop là ! Et tu crois que c’est qui que soutient vos efforts répétitif ?? Mon mari et moi ! Épaules gauche et droite respectivement ! Sans compter que tu oublies de mentionner que nos pauvres neveux, les coudes, en prennent plein dans leurs tronches quand vous travaillez et il suffirait que vous fassiez une rébellion pour qu’on puisse montrer au cerveau que nous avons le contrôle. T’as déjà oublié la grève générale d’avril ? Ça a bien marché non ? Nous avons tous crié à l’unisson et avons réussi À avoir une pause de presque 10 jours ! Sans compter qu’après ça il ne nous a pas surmenés pendant des mois !

Le bassin tousse et prend la parole :
- Mes très chers… N’oublions pas à qui se doit cette mobilisation. Normalement c’est quand je décide de pincer certaines régions, avec l’aide de mes petits-enfants les hernies, que ça marche à merveille ! J’aimerais qu’on m’attribue du mérite quand même !

Les chevilles :
- Mais ta gueule pauvre salaud ! – Il disait au bassin – C’est pas parce que vous êtes dans le sommet que vos actions sont plus efficaces que les nôtres. Quand ma femme et moi nous mobilisons, que nous deux, les travaux sont réduits pour presque tout le monde ! Sans compter que nous souffrons des talons en plus…

Les genoux interviennent :
- Je suis désolé de vous apprendre que nous souffrons tous pareil… Nous sommes des engrenages d’une seule et unique machine : un corps d’une jeune qui est devenue vieille trop tôt. Un corps qu’emprisonne un esprit qui ne veux qu’être libre de rêver, mais qu’est ramené à sa réalité avec chacun de vos cris, sans compter quand vous décidez de bruler des cartilages pendant la nuit, en guise représailles pour la journée, juste pour lui empêcher de dormir.

Le cerveau :
- Merci pour cette très belle intervention, pausé et réfléchis. Je dois vous dire que vous n’êtes pas mes esclaves même si vous êtes obligés de suivre mes envies, pas toujours heureuses, je l’assume. – On entend plusieurs manifestations négatives comme : « Jamais heureuses ! » – S’il vous plait, un peu de respect ! Je vous ai tous entendus et j’aimerais bien pouvoir exprimer mon point de vue ! En tant que porte-parole de l’esprit libre de la jeune femme, je dois vous dire que lorsqu’elle a choisi de faire ses études en arts, elle ne comptait pas voir une telle dégénérescence de ses articulations, ni de son corps tout court. Le problème qui s’est instauré c’est qu’en plus d’avoir investi beaucoup de temps dans le domaine, il ne s’agit plus que du fait d’avoir fait ses études, il s’agit d’une manière de vivre et de penser. Lorsque vous faites vos rébellions, que lui en empêche de travailler, vous la tuez petit à petit – On entend des révoltés dire : « Vous nous tuez petit à petit aussi ! On ne brule pas nos cartilages exprès ! Elles fondent quand les articulations sont chaudes et ça brule illico !!! » – S’il vous plait ! Je n’ai pas fini ! Comme je disais, son esprit s’éteint peu à peu, son envie de continuer diminue dans la même proportion qu’on lui interdit de réaliser ses projets, qui se sont les nôtres d’ailleurs…

Les poignets :
- Pour toi c’est facile à dire, vu que tu suis ses envies telles une poupée et que ton travaille n’est que de la masturbation mentale tandis que le nôtre est purement physique !

Le ventre et les cuisses :
- Les gars ! J’ai envie de vous dire : MAIS VOS GUEULES ! Nous trois subissons les conséquences de ce qui nous impose le cerveau, ainsi que de vos grèves ! C’est pas vous à devoir faire face à des aiguilles 2 fois par semaine ! Et j’ai l’impression que ça va mieux non ? Pas top, mais moins pire quand même.

Les fesses :
- J’ai juste envie de dire qu’avant les piqures étaient faites chez nous, d’acc ? Donc un descend un peu de son échelle dorée là, svp !

Sur les cris des victimes en colère le médiateur reprend la parole :
- La séance du 9 novembre 2018 est suspendue jusqu’à la fin du traitement afin d’attester de l’efficacité ou pas des mesures prises par le cerveau. Je vous ai tous entendus et je dois ramener les preuves afin de délibérer dans le temps voulu.

quinta-feira, 8 de novembro de 2018

Les humains ont envahi notre maison

On habite le 6 et le 8 de la Rue des Cottages. Nous sommes actuellement en train de faire de travaux d’agrandissement de notre maison à cause des petits qu’arrivent bientôt. Mon gros ventre m’empêche d’aider mon mari qui a commencé à faire les travaux tout seul, mais à son aise... De peur qu'ils ne soient pas prêts à temps, j’ai demandé du renfort à ma famille. J’ai un vieil oncle qui est venu pendant les vacances de la Toussaint de 2018. Il est arrivé en premier pour identifier ce qui avait à faire. Pendant ce temps, mon mari et moi avons profité pour rester un peu ensemble – j’espère ne pas avoir fait trop de bruits... – Grâce à l'expérience de mon oncle dans l’aménagement, il sait surveiller et coordonner la troupe même s’il ne peut plus faire trop d’effort à cause de son rhumatisme. Quelques jours plus tard, un cousin à moi – très costaud ! – est arrivé pour rejoindre les forces. Depuis qu’il est là, tout avance bien et vite ! Mon mari n’aime pas être comparé à lui – sans compter la compétitivité entre mâles ! – maintenant je peux dire que mon chéri bosse vraiment.

Il y a juste un truc qui me travaille l’esprit : le voisinage a toujours été bruyant pendant la journée, mais il nous foutait la paix pendant la nuit, le meilleur moment – nous le savons tous ! – pour travailler à la maison. Ce que je trouve étrange donc c’est que depuis l’arrivé de mon cousin, nous entendons de bruits bizarres à la maison et surtout la nuit. Des fois je crois entendre un fou qui frappe le mur… Sans compter sa chanson INSUPPORTABLE qu’il met en boucle et au dernier volume pendant des heures – le connard ! – Je trouve ça un manque de respect envers une future maman, comme disent les jeunes : je suis vénère !

Ce n’est pas grave ! Je souris toujours et les travaux avancent !

Dans vos gueules les humains !

terça-feira, 6 de novembro de 2018

leve

Hoje eu acordei me sentindo leve. Sonhei com o futuro e, como sempre, discutiamos sobre o passado e voltávamos a ser amigos. Acordei e me dei conta de que tudo não passava de um sonho. Mas, permaneço com o coraçao leve. Parece que "deixar de se falar" nos é uma constante. Se formos amigos de verdade fecharemos esse ciclo mais uma vez. Senão, foda-se, é a vida! Bonita, bonita e bonita :)

P.S.: Dessa vez não partirá de mim o primeiro passo. Cansei.