quinta-feira, 20 de dezembro de 2018

couille molle

j'aimerais bien savoir si tu as de boules... car tu me fous les boules !
mes boules à moi sont actuellement de travers dans ma gorge... j'aimerais pouvoir chanter l'opéra d'insultes qui défile dans ma tête... mais ça me comble déjà d'avoir la finesse du manièment des mots et de pouvoir tout te dire entre les lignes. ta gêne est pour moi du sang que je veux faire couler à flot !

des paroles au vent

t'as que des paroles au vent
tu mérites un vent
pour mettre tes paroles

   - le vent siffle

segunda-feira, 3 de dezembro de 2018

L'ombre


L’ombre m'a envahie. Elle déborde de mon être aigri à travers mon expression maussade.
Mon âme cri, pleure, brule… mais personne ne le voit… personne ne me voit tout cours d’ailleurs…
Mes émotions me corrodent de l'intérieur, je deviens de plus en plus petite. Tandis que mon ombre grandit. Mon ombre coule de mes lèvres quand je n’arrive plus à la contenir. Elle veut ternir le monde. Heureux encore qu’elle grandi dans sa cage. Le problème c’est quand elle voit un inhumain qui passe de trop près, ça l’amuse de dévorer leur chair !
Depuis ma fenêtre je vois une lumière dans laquelle je voudrais me baigner, mais pour l’instant la vie ne fait que me noyer dans le noir.

domingo, 2 de dezembro de 2018

Une question de vérité

Je pense que la vérité n’est que point de vue
Dans la vie, les vérités des uns et des autres se côtoient
Et des fois elles se gueulent dessus,
-                - car une vérité veut être plus vraie qu’une autre
Mais ce n’est que burlesque et hautain de se croire maitre de la raison du monde
Il faut savoir d’abord raisonner et être raisonnable
Pour espérer convaincre quelqu’un de la justesse de nos arguments
Toutefois, certains ne savent pas, ou plus, contempler la beauté de la dissemblance qui peuplent le monde.

terça-feira, 20 de novembro de 2018

Les quatre pigeons aux lunettes et le serpente qui louche

On habite une vieille maison qui a plein de problèmes structuraux et qu’est envahi par de bestioles. Je sais, vous allez me dire que les pigeons sont de bestioles sales… Ce n’est pas vrai ! Nous sommes très propres ! Et cultivées, par-dessus le marché. Nous quatre, nous ne sommes pas arrivées ensemble, mais c’est ensemble que nous traversons le drame d’avoir notre intimité envahie par le propriétaire : un serpent qui louche ! Même si la maison à l’air d’être un squat et qu’elle soit si sure que la maison en carton des trois petits cochons, nous payons bel et bien un loyer et nous ne les payons pas en miettes. Il y a une semaine, le serpent qui louche est venu essayer de résoudre une infestation de souris et nous a pris par surprise avec la nouvelle : il était décidé à vendre la baraque avec nous quatre à l’intérieur ; sa décision étant motivée par un soi-disant changement de Vie. Le serpent décide de changer sa peau et par caprice impose un changement de quotidien aux autres… Il nous prend vraiment pour de pigeons ! Ce qu’il ne comptait pas c’est que nos lunettes nous permettent de voir à des kilomètres, tandis que lui – le pauvre – il louche !

Je suis en colère ! Je ne supporte pas le fait qu’un serpent qui louche se prenne pour un renard ! Non mon vieux, tout le monde voie votre venin couler quand vous ouvrez la bouche, ainsi que les chiffres qui brillent sur vos yeux non coordonnés. Nous sommes des pigeons et vous nous avez traitées ainsi quand vous avez décidé que les contrats signés ne servent que vos intérêt$. L’idée d’avoir tous les animaux de la faune qui se promènent dans mon intimité tout comme vous voire de manière régulière me donne la nausée ! Si je n’ai pas pu vous dire que vous êtes un connard – car mon argent est en otage et que moi, je ne louche pas – j’espère que c’était clair – transparent ! – dans mon frouement. Je n’ai même pas besoin de vous souhaiter de tout cœur que vous vous fassiez bouffer par votre appétit démesuré, car tout ce qui est bâti dans un terrain qui s’affaisse est voué à l’échec, plus tôt ou plus tard.

terça-feira, 13 de novembro de 2018

Orochimaru das artes

Meus braços fazem eu me sentir um Orochimaru das artes : com vontade de criar  mais incapaz sem assistência e meus muitos remedios...

sexta-feira, 9 de novembro de 2018

Un corps en colère : son autodécouverte


Je sais que vous avez eu de penses impures, mais nous sommes tous réunis en ce jour pour traiter de l’affaire d’abus de pouvoir et des pratiques analogues à l’esclavage.

Qui suis-je ? Juste un médiateur.

L’accusé ? Son cerveau.

Les victimes ? Les couples d’articulations d’un corps.

La parole aux poignets :
- Chéri ! Calme-toi ! Laisse-moi parler en premier ! Bonjour, je suis le poignet droit, responsable par les travaux qui demandent plus de précision et mon compagnon est le poignet gauche, normalement responsable pour les situations qui demandent plus d’effort physique. Je voulais vous dire que nous ne pouvons plus supporter cette situation ! Le cerveau se croit tout permis ! En ce moment même ils nous obligent à rédiger ce texte, or tout ce dont nous avons besoin est du repos après la journée de travail répétitif d’hier ! Mêmes nos enfants les doigts, beaucoup plus jeunes, en souffrent. Nous ne supportons plus leurs cris non plus ! Honnêtement…

Les épaules interrompent :
- Non, mais vous vous croyez trop là ! Et tu crois que c’est qui que soutient vos efforts répétitif ?? Mon mari et moi ! Épaules gauche et droite respectivement ! Sans compter que tu oublies de mentionner que nos pauvres neveux, les coudes, en prennent plein dans leurs tronches quand vous travaillez et il suffirait que vous fassiez une rébellion pour qu’on puisse montrer au cerveau que nous avons le contrôle. T’as déjà oublié la grève générale d’avril ? Ça a bien marché non ? Nous avons tous crié à l’unisson et avons réussi À avoir une pause de presque 10 jours ! Sans compter qu’après ça il ne nous a pas surmenés pendant des mois !

Le bassin tousse et prend la parole :
- Mes très chers… N’oublions pas à qui se doit cette mobilisation. Normalement c’est quand je décide de pincer certaines régions, avec l’aide de mes petits-enfants les hernies, que ça marche à merveille ! J’aimerais qu’on m’attribue du mérite quand même !

Les chevilles :
- Mais ta gueule pauvre salaud ! – Il disait au bassin – C’est pas parce que vous êtes dans le sommet que vos actions sont plus efficaces que les nôtres. Quand ma femme et moi nous mobilisons, que nous deux, les travaux sont réduits pour presque tout le monde ! Sans compter que nous souffrons des talons en plus…

Les genoux interviennent :
- Je suis désolé de vous apprendre que nous souffrons tous pareil… Nous sommes des engrenages d’une seule et unique machine : un corps d’une jeune qui est devenue vieille trop tôt. Un corps qu’emprisonne un esprit qui ne veux qu’être libre de rêver, mais qu’est ramené à sa réalité avec chacun de vos cris, sans compter quand vous décidez de bruler des cartilages pendant la nuit, en guise représailles pour la journée, juste pour lui empêcher de dormir.

Le cerveau :
- Merci pour cette très belle intervention, pausé et réfléchis. Je dois vous dire que vous n’êtes pas mes esclaves même si vous êtes obligés de suivre mes envies, pas toujours heureuses, je l’assume. – On entend plusieurs manifestations négatives comme : « Jamais heureuses ! » – S’il vous plait, un peu de respect ! Je vous ai tous entendus et j’aimerais bien pouvoir exprimer mon point de vue ! En tant que porte-parole de l’esprit libre de la jeune femme, je dois vous dire que lorsqu’elle a choisi de faire ses études en arts, elle ne comptait pas voir une telle dégénérescence de ses articulations, ni de son corps tout court. Le problème qui s’est instauré c’est qu’en plus d’avoir investi beaucoup de temps dans le domaine, il ne s’agit plus que du fait d’avoir fait ses études, il s’agit d’une manière de vivre et de penser. Lorsque vous faites vos rébellions, que lui en empêche de travailler, vous la tuez petit à petit – On entend des révoltés dire : « Vous nous tuez petit à petit aussi ! On ne brule pas nos cartilages exprès ! Elles fondent quand les articulations sont chaudes et ça brule illico !!! » – S’il vous plait ! Je n’ai pas fini ! Comme je disais, son esprit s’éteint peu à peu, son envie de continuer diminue dans la même proportion qu’on lui interdit de réaliser ses projets, qui se sont les nôtres d’ailleurs…

Les poignets :
- Pour toi c’est facile à dire, vu que tu suis ses envies telles une poupée et que ton travaille n’est que de la masturbation mentale tandis que le nôtre est purement physique !

Le ventre et les cuisses :
- Les gars ! J’ai envie de vous dire : MAIS VOS GUEULES ! Nous trois subissons les conséquences de ce qui nous impose le cerveau, ainsi que de vos grèves ! C’est pas vous à devoir faire face à des aiguilles 2 fois par semaine ! Et j’ai l’impression que ça va mieux non ? Pas top, mais moins pire quand même.

Les fesses :
- J’ai juste envie de dire qu’avant les piqures étaient faites chez nous, d’acc ? Donc un descend un peu de son échelle dorée là, svp !

Sur les cris des victimes en colère le médiateur reprend la parole :
- La séance du 9 novembre 2018 est suspendue jusqu’à la fin du traitement afin d’attester de l’efficacité ou pas des mesures prises par le cerveau. Je vous ai tous entendus et je dois ramener les preuves afin de délibérer dans le temps voulu.

quinta-feira, 8 de novembro de 2018

Les humains ont envahi notre maison

On habite le 6 et le 8 de la Rue des Cottages. Nous sommes actuellement en train de faire de travaux d’agrandissement de notre maison à cause des petits qu’arrivent bientôt. Mon gros ventre m’empêche d’aider mon mari qui a commencé à faire les travaux tout seul, mais à son aise... De peur qu'ils ne soient pas prêts à temps, j’ai demandé du renfort à ma famille. J’ai un vieil oncle qui est venu pendant les vacances de la Toussaint de 2018. Il est arrivé en premier pour identifier ce qui avait à faire. Pendant ce temps, mon mari et moi avons profité pour rester un peu ensemble – j’espère ne pas avoir fait trop de bruits... – Grâce à l'expérience de mon oncle dans l’aménagement, il sait surveiller et coordonner la troupe même s’il ne peut plus faire trop d’effort à cause de son rhumatisme. Quelques jours plus tard, un cousin à moi – très costaud ! – est arrivé pour rejoindre les forces. Depuis qu’il est là, tout avance bien et vite ! Mon mari n’aime pas être comparé à lui – sans compter la compétitivité entre mâles ! – maintenant je peux dire que mon chéri bosse vraiment.

Il y a juste un truc qui me travaille l’esprit : le voisinage a toujours été bruyant pendant la journée, mais il nous foutait la paix pendant la nuit, le meilleur moment – nous le savons tous ! – pour travailler à la maison. Ce que je trouve étrange donc c’est que depuis l’arrivé de mon cousin, nous entendons de bruits bizarres à la maison et surtout la nuit. Des fois je crois entendre un fou qui frappe le mur… Sans compter sa chanson INSUPPORTABLE qu’il met en boucle et au dernier volume pendant des heures – le connard ! – Je trouve ça un manque de respect envers une future maman, comme disent les jeunes : je suis vénère !

Ce n’est pas grave ! Je souris toujours et les travaux avancent !

Dans vos gueules les humains !

terça-feira, 6 de novembro de 2018

leve

Hoje eu acordei me sentindo leve. Sonhei com o futuro e, como sempre, discutiamos sobre o passado e voltávamos a ser amigos. Acordei e me dei conta de que tudo não passava de um sonho. Mas, permaneço com o coraçao leve. Parece que "deixar de se falar" nos é uma constante. Se formos amigos de verdade fecharemos esse ciclo mais uma vez. Senão, foda-se, é a vida! Bonita, bonita e bonita :)

P.S.: Dessa vez não partirá de mim o primeiro passo. Cansei.

sexta-feira, 26 de outubro de 2018

Je suis une tortue-crabe mais j'ai été un pigeon

Jusqu'à il y a pas très longtemps je m'identifiais à l'animal pigeon : invisible tout en étant nuisible, à la recherche de miettes de reconnaissances et observatrice de ce qui m'entoure. Des fois je voyais un pied venir dans ma direction, mais j'ai grandi dans une grande ville et j'ai appris que les humains nous évitent - de peur d'être contaminés -. Bien sûr, il en a ceux qui n'ont rien à foutre et essayent de nous faire peur ou de nous faire du mal. J'ai été blessée quelques fois, mais j'ai toujours mes deux ailles. Même si je ne peux plus voler, je peux toujours me déplacer à l'aide de mes pattes et j'ai aussi mon bec ! C'est déjà pas mal je trouve.
Puis, je me suis identifiée à un crabe : j'essaye d'aller tout droit, mais je finis toujours par marcher de côté. J'avance ? Oui ! Mais très lentement, car même si je vise tout droit - le chemin le plus efficace - ma morphologie m'empêche de prendre la route voulue. Toutefois, j'ai maintenant de pinces !
Ensuite je me suis dit que j'étais aussi une tortue : je me déplace très lentement sur terre et des fois je suis sur ma carapace - pattes à l'air, impossible de bouger - . Mais j'ai décidé de me déplacer à mon rythme, après tout, je vis beaucoup plus que les humains. Toute fois, mon plus profond espoir c'est que l'eau soit mon véritable terrain. Il me faudrais juste trouver l'océan pour finalement être chez moi.



Eu sou uma tartaruga-caranguejo mas eu já fui um pombo

Até pouco tempo, eu me identificava com pombos: invisível porém inoportuna, em busca de migalhas de reconhecimento e observadora do espaço ao meu redor. Às vezes eu via um pé vindo em minha direção, mas eu cresci numa cidade grande e aprendi cedo que os seres humanos nos evitam - afinal somos ratos com asas -. Claro, existem pessoas que pouco se importam e que tentam nos assustar ou nos machucar. Fui ferida algumas vezes, mas ainda tenho minhas duas asas. Mesmo que eu não possa mais voar, eu ainda posso andar graças as minhas patas e me manisfestar graças ao meu bico! Não acho que seja tao ruim assim.
Em seguida passei a me identificar com um caranguejo: tento andar reto e para frente, mas sempre acabo andando de lado. Eu consigo ir adiante? Sim! Mas muito devagar, porque mesmo que eu queira andar para frente - o caminho mais rápido -, minha morfologia me impede que eu vá para onde eu queira. No entanto, agora tenho pinças!
Logo depois me dei conta de que também era uma tartaruga: eu me movo muito lentamente no chão e às vezes eu fico com o casco para baixo - pernas para cima, impossível de andar -. Mas eu decidi me mover no meu próprio ritmo, afinal, eu vivo muito mais do que os humanos. No entanto, minha mais profunda esperança é que a água seja o meu verdadeiro terreno. Eu só preciso encontrar o oceano para finalmente chegar em casa.

segunda-feira, 3 de setembro de 2018

il faut et je veux chasser mon passé... alors pourquoi il me poursuit même en rêve ? j'aimerais que mes fantômes soient heureux (et bien loin de moi) pour que moi aussi je sois en paix, heureuse

mais...

dans tous ce que je fais et que je veux, j'ai l'impression de marcher comme un crabe : sans jamais avancer vers l'avant, stoppée dans le temps...

vais-je réussir un jour à changer ma course et briser ma malédiction ?


sábado, 24 de março de 2018

je n'essayais pas de te dire que le ciel est blue... je te parlais de la subtilité des nuages...

terça-feira, 20 de fevereiro de 2018

des âmes vagabondes

on est deux âmes vagabondes
qui vagabondent en résonance
en fin
je crois

c est étrange
et ça me fait peur
mais je veux vagabonder à deux
je veux vagabonder avec toi

quarta-feira, 24 de janeiro de 2018

J'étais tellement triste et en colère en arrivant à Rio... Je voulais juste gueuler le temps, l'espace, les gens... la vie quoi ! Puis, une chute m'a anesthesiée. Rien n'avait plus d'importance pour moi... Je voulais juste que ses larmes sèchent.
Cette chute m'a beaucoup appris et m'a tué un petit peu en même temps.
Je n'ai plus vraiment des attentes ou envie de demander quoi que ce soit à la vie. Car, à chaque fois elle me crie au et fort : TA GUEULE CONNASSE !

segunda-feira, 15 de janeiro de 2018

Minha brasilidade esta morrendo e sendo morta... Não gosto mais de algumas coisas e as gosto me foram negadas. Para as primeiras a culpa é minha; para as outras, uma sucessão de desencontros queimou na fogueira meu profundo interesse.
Com essa ausência de características fortes de minha terra mãe, fica fácil notar que meu lugar aqui ficou estreito... Mas também não tenho terra de adoção. Sou uma filha do mundo sem casa e sem vontade de estar em lugar algum.